Apiculture
UdeMiel - Du miel produit sur le campus!
Produit dans un rayon de 1 km autour du campus de la montagne, la particularité du miel de l'UdeM (UdeMiel) est due à sa grande diversité de pollens. En effet, "nos" abeilles ont le loisir de butiner une impressionnante diversité de fleurs aux alentours du campus. Composé à plus de 45 % de pollen de vinaigrier, le miel de l'UdeM comporte également une bonne dose de pollen de trèfle et de mélilot, ainsi qu'une légère quantité de pollen de tilleul et d'arbres fruitiers. En 2011, les ruches de l'UdeM ont permis de produire quelques pots.
Pour notre cinquième année de production, 2015, quelque 500 pots vous attendent!
Ces résultats sont d'autant plus impressionnants lorsqu'on sait qu'une abeille produit seulement 1/8 de cuillère à thé de miel durant toute sa (courte) vie...
Les pots sont en vente dans les librairies de l'UdeM et aux comptoirs du SIUM au coût de 6$ le pot de 125 ml.
Enfin, la vente d'UdeMiel contribuera à assurer la pérennité du projet d'agriculture urbaine.
Valeur nutritive pour 20 g (1 cuillère à table)
Calories | 60 |
Glucides | 17 g |
Lipides | 0 g |
Protéines | 0 g |
Source négligeable de lipides saturés, lipides trans, cholestérol, sodium, fibres, vitamines A et C, calcium et fer |
À propos de nos ruches
Le rucher a augmenté en nombre. L’UdeM a maintenant 6 ruches. Quatre appartenaient toujours à l’Unité du développement durable et 2 au service alimentaire à l’été 2018. Puis, coup de théâtre, le service alimentaire a récupéré les 6 ruches pour l’été 2019. Il faut dire que ce service est devenu de taille. Local Local prête ses cuisines à la coopérative Miel Montréal depuis l’été 2018 afin que l’ensemble des contrats apicoles puissent s’y extraire.
Ce sont plus de 400kg de miel qui ont été extrait durant le weekend dernier (20-21 juillet 2019). Wow
Cette année, en plus d’être vendu aux étudiants, le miel sera intégré dans une nouvelle production locale de Local local. La bière de l’UdeM qui sera disponible à la rentrée sera aromatisée par notre miel et notre houblon de la montagne. Ce sont plus de 5000 canettes qui seront produit pour ce nouveau pilote
Un peu d'histoire
2015 : Malgré un hiver très froid et qui s’éternisait, nos abeilles ont toutes survécu à cette dure période (100% de survie!). Cependant, nos petites amies n’étaient pas au bout de leur peine.
Après avoir été déplacées du toit au sol lors de la dernière saison apicole, l’aménagement du chemin de ceinture, sentier du mont Royal passant derrière le campus de la montagne, obligeait à nouveau leur relocalisation.
Ainsi, quatre ruches se retrouvent désormais au sol, tout juste à côté des résidences. La cinquième a été ajoutée au nouveau rucher de l’UdeM…
Et oui, l’Université a développé un nouveau rucher. Ainsi, 2 ruches ont été installées sur le site Outremont, devenant, en même temps, l’un des 5 projets éphémères intégrant à la fois la biodiversité et la communauté au chantier en cours. L’endroit s’avère intéressant puisque les environs ne comportent aucune ruche, réduisant ainsi la compétition entre elles. Les abeilles ont alors un terrain de jeu de 239 000m2. À nous maintenant de rendre ce site hospitalier pour nos abeilles à miel ainsi qu’à l’ensemble des pollinisateurs urbains (papillons, guêpes, abeilles indigènes, mouches, etc.).
On l'oublie souvent mais le campus de St-Hyacinthe à lui aussi son propre rucher.
2014: Tout comme l'an dernier, l'hiver rigoureux a décimé nos ruches malgré les multiples précautions prises. Seules 2 ruches sur 5 ont survécu.
Des travaux de réfection du toit de la DI, lieu de prédilection pour l'apiculture, nous ont obligé à déplacer le rucher. Une partie s'est retrouvée contre la clôture du cimetière (intersection Chemin de la rampe et chemin de la polytechnique). Une autre partie a été installée sur le toit du CEPSUM.
L’année 2013 a débuté difficilement alors qu’à nos premières observations nous on fait constater la mort de trois ruches, puis une autre est morte au début mai, portant le total à quatre ruches. L’été 2012 avait été caractérisé par une saison optimale pour la prolifération des populations de varroas, parasites des abeilles. En effet, cet acarien est venu à bout de deux des six (6) ruches qui hivernaient (dont une ruche à deux reines). Une des ruches est tout simplement morte de faim en hiver alors que le nourrissage avait été problématique pour celle-ci à l’automne 2012 (les abeilles ne stockaient pas l’eau sucrée, sans explication pour le moment). Finalement, des trois (3) ruches qui étaient parvenues à passer l’hiver, l’une d’entre elle (une des deux ruches à deux reines) n’a pas joué de chance et a perdu son couvercle lors de bourrasque printanière entre la fin avril et le début du mois de mai. Ce vent puissant l’a exposé aux pluies et au froid durant un temps maximum de trois jours, ce qui fut suffisant pour entrainer sa mort.
L’été reprenait alors avec deux (2) ruches vivantes. Lors de la première visite intégrale du 28 mai 2013, ces dernières étaient déjà très fortes et laissaient présager un été actif. Quatre autres ruches sont arrivées le 10 juin en provenance d’un producteur biologique de Val-David. Bien que nous avions un préjugé favorable quant à la régie de ces ruches, ces dernières étaient constituées d’abeilles russes. Ayant une forte propension à l’essaimage, nous nous devions de remplacer ces reines par des reines provenant de Rustique Apiculture, de génétique italienne.
À l’heure actuelle, de ces quatre ruches, deux d’entre elles ont subi le remplacement de reine (une par introduction de cagette et l’autre par fusion de ruche à partir d’un essaim récupéré). La fusion semble beaucoup mieux fonctionner. Nous privilégierons dorénavant cette technique.
Le mardi 18 juin, nous avons pu mettre en pratique la procédure d’intervention en cas d’essaimage. La ruche que nous appelons Verte & Jaune serait la déserteuse. Cette intervention a été couronnée de succès. En effet, 45 minutes après l’incident, la récupération des abeilles débutait et une heure plus tard, les abeilles étaient majoritairement dans la hausse et les activités au quai d’embarquement pouvaient se poursuivre.
En date du 23 juillet 2013, six (6) ruches se trouvent sur le toit de l’UdeM, dont une colonie avec une génétique hybride russo-italienne produite par les Frères Miel, M. Vanier.