Le Projet Jardins des Premiers Peuples est une initiative portée par l’Université de Montréal et des partenaires autochtones, qui a permis de cocréer des espaces extérieurs culturellement sécuritaires, vivants et éducatifs sur les campus et au sein d’établissements de santé partenaires.

Conçus dans un esprit de co-création, ces jardins permettent de :

• Offrir des lieux de ressourcement et de reconnaissance culturelle pour les personnes autochtones de toutes les Nations – étudiantes, employées, collaboratrices ou visiteuses.
• Sensibiliser et éduquer les personnes allochtones par le biais d’espaces porteurs de sens, favorisant la rencontre, le dialogue et la compréhension mutuelle.
• Animer les sites à travers des activités diversifiées, ancrées dans les savoirs et traditions autochtones, offertes à l’extérieur comme à l’intérieur selon les saisons.
• Intégrer des œuvres d’art autochtones dans les espaces extérieurs et intérieurs afin de mettre en valeur la richesse artistique des Premiers Peuples et honorer les expressions culturelles contemporaines et traditionnelles.
• Développer des outils pédagogiques pour soutenir les efforts de décolonisation, de réconciliation et d’autochtonisation des milieux universitaires et de santé.

Ce projet s’appuie sur une vision intersectorielle et inclusive, en tissant des liens avec la communauté pour élargir l’accès aux activités, enrichir l’expérience collective et soutenir la mise en œuvre de projets satellites (CHUM, CIUSSS Ouest-de-l’Île, CIUSSS Mauricie–Centre-du-Québec).

Le Projet Jardins des Premiers Peuples apporte des réponses concrètes aux appels à l’action issus de commissions et rapports, visant à favoriser :

• L’amélioration de l’accès aux services publics pour les Autochtones.
• La réduction des préjugés et du racisme systémique dans les milieux d’enseignement et de soins.

Une démarche enracinée dans des principes autochtones grâce à la présence de porteurs et porteuses de savoirs et d’ainés autochtones

• Le projet s’inspire de modèles et de principes fondamentaux comme :
• La roue de médecine, qui invite à considérer toutes les dimensions de la vie pour favoriser l’équilibre chez l’individu et la communauté. Le cercle, comme base d’une gouvernance circulaire et inclusive où règne l’égalité entre les personnes indépendamment de la position sociale.
• Etuaptmumk, ou le principe du Double regard, qui reconnaît l’égalité et la complémentarité des savoirs autochtones et occidentaux.

Le projet a été possible grâce à la précieuse collaboration des partenaires autochtones ainsi que la synergie entre les personnes et les organisations impliquées dans le projet. Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du gouvernement québécois est le principal partenaire financier du projet.