Général

L’écorce interne des bouleaux était utilisée en décoction pour purifier le sang, traiter les maladies reliées au sang, ou lors d’anémie. Son action cathartique et analgésique soulage les maux d’estomac, les maux de dos et les troubles respiratoires. Il était reconnu pour diminuer les fièvres et induire la sudation. On l’employait également pour évacuer la bile des intestins, traiter la diarrhée ou encore libérer les pierres aux reins. Le bouleau était utilisé comme un tonique général ou pour permettre d’éliminer les toxines et de nettoyer l’organisme. C’était une médecine employée chez les femmes pour assurer une bonne lactation pendant l’allaitement ou soulager les troubles féminins. 

***Tous les bouleaux sont utilisés de manière similaire par les Premières Nations. 

Spécifique 

L’écorce interne du bouleau était reconnue pour traiter les affections de la peau. On l’utilisait en lavement contre les démangeaisons ou lors d’irritations cutanées. Le bois pourri du bouleau réduit en poudre fine servait à la prévention des inflammations cutanées mais plus spécialement pour les irritations fessières des bébés. 
 

Traditionnel

Le bouleau était un arbre central pour les Nations des régions froides , tant comme bois de chauffage que comme matériau de construction. Il était utilisé dans la fabrication de divers objets tels que les toboggans et les raquettes. L’écorce a servi longtemps à la fabrication de canots, paniers et bols. La sève récoltée tôt au printemps est un breuvage agréable qui était transformé en sirop ou bien mélangé à l’eau d’érable quand celle-ci était moins abondante.