Général

La racine de maïanthème était utilisée pour ses effets hémostatiques internes, par exemple pour arrêter les crachements de sang, mais aussi en usage externe sur les coupures. La feuille et la tige servaient davantage à préparer des cataplasmes contre les démangeaisons cutanées, les irritations ou les morsures de serpent. Plante médicinale puissante, sa racine renforçait l’estomac et soulageait ses troubles, tout en étant employée pour traiter le cancer et les ulcères de la gorge. Associée à d’autres plantes, elle entrait dans des décoctions analgésiques contre les maux de dos ou dans des infusions pour des bains de pieds antirhumatismaux. Les feuilles bouillies, prises 2 à 3 fois par jour, étaient également recommandées pour soulager les rhumatismes.

Spécifique 

C’est une plante dont les feuilles infusées servaient de contraceptif ou étaient utilisées pour faciliter le travail pendant l’accouchement. Souvent combinée à d’autres plantes, elle était administrée aux femmes ayant fait une fausse couche ou alors elle était mélangée à de l’apocyn afin de maintenir les reins ouverts pendant la grossesse. La fumigation du rhizome servait de sédatif pour calmer les pleurs des bébés, ainsi que dans les cas de migraines, de patients comateux et troubles mentaux.

Traditionnel

Les fruits étaient consommés frais ou conservés avec de la graisse d’eulakane, un gros éperlan riche en huile, puis ils étaient entreposés dans un endroit frais. Les jeunes pousses printanières étaient cuites comme des asperges, tandis que les rhizomes étaient trempés puis cuits comme des pommes de terre afin d’en atténuer l’amertume. Certaines Nations évitaient de les récolter, croyant que les fruits servaient de nourriture aux serpents.