Général

La grande salsepareille, préparée en infusion de baies et de racines, servait de tonique printanier pour combattre la lassitude et la fatigue. Elle était souvent utilisée dans des compositions analgésiques pour purifier le sang, soulager l’estomac et le foie, ou pour traiter les troubles urinaires chez les hommes âgés. Une infusion de racine broyée était utilisée contre la diarrhée, ainsi que pour traiter le diabète, ou bien elle était bue le soir pour soulager les rhumatismes. Sa racine, seule ou mélangée à celle de l’angélique, était employée pour ses effets expectorants lors de la toux, la coqueluche, les maux de gorge, le rhume et les maladies pulmonaires comme l’asthme. Le suc extrait des racines permettait d’aseptiser et de nettoyer les inflammations de la peau, les coupures profondes, les blessures fraîches ou les brûlures.

Spécifique 

Utilisée en gynécologie pour ses propriétés astringentes, la décoction d’écorce était utilisée lors de prolapsus ou de descente de l’utérus. L’infusion de la plante était employée pour soulager les troubles menstruels, tandis que sa racine faisait office d’analgésique contre les migraines et les douleurs féminines. Elle entrait également dans des préparations comme tonique général pour les femmes, notamment en cas de fausses couches ou de retard des règles. Lors de l’accouchement, il était coutume d’asperger la tête de la femme avec de l’eau préparée à partir de la plante. Une décoction sucrée de fruits et de racines était aussi donnée aux enfants pour ses effets analgésiques contre la grippe et les coliques.
 

Traditionnel

Les racines étaient cuisinées avec des oignons sauvages, des groseilles et du sucre, alors que les jeunes pousses printanières étaient savourées en soupe et grandement appréciés par les Potawatomis.