Général

Le thuya est une panacée importante de la pharmacopée autochtone. En infusion, il était employé comme tonique et énergisant, favorisant la circulation sanguine et purifiant le sang. Les bains de pieds ou de vapeur traitaient les douleurs rhumatismales et arthritiques alors que les cataplasmes étaient davantage utilisés sur les pieds et les mains enflés ou sur les entorses. En soins dermatologiques, l’écorce interne mélangée à de la graisse servait à traiter les brûlures, et une pâte préparée à partir de bois pourri réduit en poudre calmait les irritations cutanées et les démangeaisons. Les feuilles, quant à elles, pouvaient être appliquées en cataplasme ou utilisées en décoction sur les coupures, les ecchymoses ou diverses douleurs cutanées.

Spécifique 

Remède pulmonaire traditionnellement utilisé pour traiter la grippe, la bronchite, la toux, l'asthme et dégager les voies respiratoires. Un composé à base de thuya était réalisé pour la fabrication d'un sirop médicinal. La décoction de branches pouvait être bue contre la pneumonie, ou encore utilisée en inhalation dans les bains de vapeur pour ses effets fébrifuges et analgésiques, notamment lors de maux de dents ou de migraines. Grâce à ses propriétés antibiotiques naturelles, le thuya servait également à traiter le scorbut. Enfin, la fumigation de ses branches était pratiquée pour aseptiser les habitations touchées par la variole

Traditionnel

C'est une plante utilisée encore aujourd'hui dans plusieurs cérémonies. Elle est utilisée en encens pour purifier les objets sacrés, le corps des personnes et les mains. Elle est brûlée pour purifier les patients et éloigner les mauvais esprits. Le thuya est une médecine utilisée par les femmes lors de cérémonies de purification. Les branches servaient à protéger le linge des mites. Son bois, quant à lui, servait principalement à la fabrication de canots, totems, masques de rituels et tambours.