Général

Le rhizome du trille blanc était utilisé en infusion comme un analgésique contre les crampes, en décoction composée pour assouplir les muscles raides, ou encore intégré dans les mélanges à fumer pour traiter rhume et l'inflammation aiguë. En usage externe, il était appliqué en cataplasme sur les yeux enflés, en gouttes auriculaires préparées à partir de décoction contre les maux d'oreilles, ou encore pour soulager les douleurs articulaires liées aux rhumatismes. Bien que le trille blanc servait aussi à confectionner des pommades pour les mains gercées et pour laver les démangeaisons, c'est le trille rouge qui demeure le plus efficace pour les soins dermatologiques. Son cataplasme constituait un remède traditionnel contre certains cancers, les ulcères purulents, les tumeurs et diverses inflammations.

Spécifique 

Les trilles, surnommés « les plantes de la naissance », et leurs usages étaient importants pour les soins gynécologiques, en particulier pour accompagner l'accouchement. La fleur servait à provoquer le travail, diminuer les douleurs et faciliter le déroulement de la naissance. L’infusion de trille rouge était spécialement reconnue pour ses propriétés hémostatiques. Les femmes l'utilisaient lors de règles trop abondantes, d'hémorragie ou tout autre saignements (nez, bouche, estomac, intestins, vessie). Le rhizome du trille blanc, de son côté, était considéré comme abortif. Les femmes utilisaient sa décoction pour régulariser leurs menstruations irrégulières ou soulager les douleurs aux mamelons.

Traditionnel

L'infusion de rhizomes pulvérisés était employée pour faire tremper les lignes à pêche afin de favoriser la capture du poisson D’autres Nations les portaient sur eux car ils leur attribuaient d’apporter la chance et de protéger les dents.