Général

Les valérianes indigènes étaient utilisées pour soulager les ulcères et les troubles de l'estomac, soit à partir de la décoction de la racine ou à partir de la plante entière. Elles pouvaient aussi être employées lors de pneumonie, d'influenza ou ajoutées à des mélanges à fumer afin d’atténuer les symptômes du rhume. Leurs usages externes étaient reconnus pour leurs effets hémostatiques et analgésiques, appliquées lors de coupures, de blessures et d'ecchymoses. La poudre de racine permettait de diminuer les inflammations des furoncles, tandis que l'huile des fleurs, mélangée à la graisse d'ours, était réputé pour ses vertus tonifiantes, favorisant la repousse des cheveux.

Spécifique 

L'usage de la valériane est reconnu pour ses effets antispasmodiques et sédatifs sur le système nerveux. Les racines mâchées et appliquées sur la tête et les tempes servaient à contrer les migraines, ou utilisées en cataplasme sur le corps des bébés en crise et lors de maux d'oreilles. La valériane était aussi utilisée comme remède analgésique pour soulager les douleurs générales, les crampes menstruelles, les troubles de la ménopause ou sur les parties affectées par les rhumatismes.

***Toutes les espèces de valériane ont des propriétés similaires à la valériane officinale, bien que la Valeriana dioica et la Valeriana sitka soient considérées comme beaucoup plus puissantes.

Traditionnel

Certaines Nations ajoutaient simplement les feuilles ou les racines au tabac pour l'aromatiser. La valeriana edulis pouvait être mangée, mais devait être cuite dans le feu pendant plus de deux jours, afin d'éliminer sa toxicité et sa forte odeur.