Engagement envers la biodiversité
L’Université de Montréal s’engage pour protéger la biodiversité
En décembre 2022, L’Université de Montréal et 10 autres universités québécoises ont décidé de faire front commun en signant l’engagement Nature Positive, devenant ainsi un établissement fondateur de ce mouvement international qui en regroupe 117 aux quatre coins du monde.
La Nature Positive Universities Alliance est une initiative commune du programme des Nations unies pour l’environnement et de l’Université d’Oxford dans le cadre de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. En signant l’engagement Nature Positive, l’Université de Montréal et les 10 universités québécoises engagées reconnaissent le rôle essentiel des établissements d’enseignement et de recherche dans la lutte contre le déclin de la biodiversité et pour la restauration et le rehaussement écologiques. En adhérant au mouvement, elles reconnaissent aussi qu’elles ont une responsabilité au regard de la crise de la biodiversité et, surtout, qu’elles font partie des solutions.
« En unissant nos forces, nous illustrons la nécessité d’agir de façon concertée face à cet enjeu de société. Que ce soit par la façon dont nous conduisons nos opérations et gérons nos espaces, ou grâce à toutes les recherches qui s’effectuent dans nos laboratoires et à nos différents partenariats, ou encore par la mobilisation et la sensibilisation de notre communauté, nous devons être des leaders du mouvement de restauration de la nature et faire montre d’exemplarité », explique Alexandre Beaudoin, conseiller en biodiversité de l’Université de Montréal.
La crise des changements climatiques et celle de la perte de la biodiversité étant intimement liés, les aires de distributions des espèces seront particulièrement modifiées dans les années à venir. Comme les universités du Québec se trouvent à la limite nord pour un bon nombre d’espèces en Amérique, elles ont un rôle important à jouer pour la protection des habitats naturels et leur connectivité pour ainsi faciliter l'adaptation de la biodiversité face à nouvelle cette réalité.
« En s’engageant auprès du mouvement Nature Positive, les universités québécoises entendent donc mettre tous les efforts nécessaires pour arrêter et inverser le déclin de la biodiversité en se concertant et en mettant en commun leurs savoirs pour le bénéfice du plus grand nombre. Nous sommes confiants que cette action collective contribuera à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU à l’horizon 2030 », conclut Ronald Jean-Gilles, directeur de l’Unité de développement durable de l’Université de Montréal.