L’Université de Montréal a entamé un projet pilote pour retarder ses opérations de tonte de pelouse en plus d’éliminer carrément celles-ci sur une partie de ses espaces gazonnés afin de permettre aux pollinisateurs de se nourrir de pollen et de nectar.

Ce projet a pour objectif principal de créer des habitats pour supporter la biodiversité locale. Il s’inscrit dans une grande vision de renaturalisation du campus principal, en conformité avec les engagements récents que nous avons pris en termes d’aménagement. Il fait partie d’une nouvelle approche de gestion différenciée de nos espaces verts, qui permet d’avoir un entretien plus adéquat en fonction de leurs caractéristiques. Il s’agit aussi, par la même occasion, d’une opportunité pour participer au Défi pissenlits, lancé par Miel et Co. en 2021.

Face à l’utilisation régulière de pesticides dans notre société actuelle, notamment dans les cultures intensives, les pollinisateurs s’en retrouvent perturbés et manquent de sources de nourritures saines et variés, surtout après la longue période hivernale.

Retarder et interrompre la tonte sur nos campus, c’est donner un coup de pouce aux insectes pollinisateurs, qui assurent le tiers de notre alimentation. C’est d’ailleurs pour ces raisons que l’UdeM se voit reconnaitre à sa juste valeur en se classant 15^ième au monde par rapport à ses impacts positifs pour sa vie terrestre (en référence aux objectifs de développement durable de l’ONU – voir article récemment publié)

C’est pourquoi, pour informer la communauté des efforts mis en cours, une signalisation se trouve à proximité des zones-tests.

En terminant, parce que la sécurité des employé.e.s de l’UdeM est importante, certaines pelouses, trop abruptes pour les laisser en friche tout un mois, seront malgré tout tondues pour limiter le risque d’accident.  

Projet développé par la Direction des immeubles et l’Unité du développement durable