Général

La sève de la vigne sauvage était récoltée au printemps en faisant une entaille dans le tronc et bue pour soulager les douleurs à l'estomac et aux intestins, ou bien elle servait d'eau de rinçage pour embellir les cheveux. La plante bouillie était bue davantage pour traiter les troubles rénaux, les brûlements ressentis lors de la miction, ou encore, elle pouvait être intégrée à des préparations contre les difficultés à uriner. La vigne était aussi employée comme médecine du sang et du foie, tandis que les racines en infusion soulageaient les rhumatismes et le diabète. Le jus, extrait des raisins mûrs, pouvait être appliqué pour retirer un corps étranger des yeux.

Spécifique 

Chez les enfants, la tisane de vigne sauvage servait d'analgésique contre les douleurs d'estomac et pour traiter les troubles urinaires. Toujours en infusion, elle était utilisée comme un antidote contre le poison du petit prêcheur ou comme solution de rinçage pour soigner le muguet. En gynécologie, on donnait une décoction des branches pour faciliter l'accouchement et pour nettoyer l’organisme après la naissance. Tandis que les feuilles fanées étaient appliquées pour soulager la douleur des seins après l'accouchement.

Traditionnel

Les fruits représentaient une denrée importante, consommées frais pendant la saison ou après les premières gelées. On les faisait sécher pour les consommer pendant l'hiver, ou encore bouillir pour préparer une gelée ou une sauce souvent servie avec du pain de maïs.