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15 universités adoptent une charte sur le placement responsable

L’Université de Montréal fait partie d’un groupe de 15 universités canadiennes qui se donnent de nouveaux critères pour encadrer leurs portefeuilles d’investissement. Ces universités, qui comptent parmi les plus importantes au pays, sont signataires de la nouvelle Charte des universités canadiennes pour des placements responsables à l’heure des changements climatiques.

«L’Université de Montréal a été un précurseur en ce qui concerne l’investissement responsable et la prise en considération des facteurs ESG [environnementaux, sociaux et de saine gouvernance] dans la gestion des placements de son fonds de dotation. Nos premiers gestes en ce sens remontent à il y a plusieurs années. Aujourd’hui, avec cette charte commune, les plus grandes universités canadiennes s’inscrivent dans un élan créé par de grands investisseurs institutionnels à l’échelle mondiale qui s’engagent pour accélérer la transition vers une économie faible en carbone», dit Matthew Nowakowski, vice-recteur adjoint aux finances de l’UdeM. Les signataires de cette nouvelle charte s’engagent à:

  1. Adopter un cadre responsable pour guider la prise de décisions de placement, conformément à des normes reconnues, comme les Principes pour l’investissement responsable de l’ONU;
  2. Mesurer régulièrement l’intensité carbone du portefeuille de placements et établir des cibles de réduction significatives;
  3. Évaluer régulièrement les progrès vers l’atteinte de ces objectifs et diffuser publiquement les résultats;
  4. Tenir compte de la réalisation de ces objectifs en plus des critères de rendement habituels.

En 2016, l’UdeM adoptait une politique en matière d’investissement responsable pour son fonds de dotation et devenait signataire des Principes pour l’investissement responsable de l’ONU, qui sont une source d’inspiration importante de cette nouvelle charte. En 2018, l’UdeM commençait à mesurer l’intensité carbone de son portefeuille. L’UdeM fait maintenant un pas de plus et pose, avec ses partenaires, un acte commun et public de responsabilité citoyenne. Par leurs activités d’enseignement et de recherche, les universités sont sur la première ligne de front de la lutte contre les changements climatiques; cet engagement doit se prolonger dans la gestion de leurs investissements et la Charte vient formaliser cette cohérence d’action.

À l’échelle du pays, ce sont ainsi des actifs totalisant plusieurs milliards de dollars qui seront placés et gérés en fonction de principes d’investissement responsable reconnus et en visant des cibles de réduction des émissions carbone. À l’Université de Montréal, le fonds de dotation est d’environ 350 millions de dollars; il est constitué majoritairement d’actions et d’obligations canadiennes et internationales.

Concilier rendement et responsabilité

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«Nous avons un engagement envers nos donateurs, précise le vice-recteur adjoint aux finances de l’UdeM. Nous devons investir leur argent de manière à offrir un soutien stable aux activités de recherche et d’enseignement qui leur tiennent à cœur tout en assumant une responsabilité citoyenne.» À la suite de la résolution adoptée ce printemps par le Comité exécutif de l’Université, le Comité de gestion du fonds de dotation recommandera d’ici l’automne des méthodes de mesure de l’intensité carbone du portefeuille, une cible de réduction de ces émissions et un horizon de temps pour l’atteindre.

La Charte des universités canadiennes pour des placements responsables à l’heure des changements climatiques est appuyée par un comité consultatif composé de Mark Carney, Pauline D’Amboise, Michael Sabia et Barbara Zvan. Ce comité demeurera présent auprès des signataires en partageant son expertise, en participant à des conférences bisannuelles avec les signataires et en proposant au besoin des modifications.