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Le déplacement des cadres et professionnels est de plus en plus écoresponsable

Sept membres sur 10 de l’Association des cadres et professionnels de l’Université de Montréal (ACPUM) utilisent un moyen de transport autre que la voiture en solo pour se déplacer vers leur lieu de travail. Une proportion en progression de 5 % depuis cinq ans, selon un sondage réalisé récemment auprès de ses quelque 1000 membres. «Nous constatons que les cadres et professionnels sont de plus en plus préoccupés par le développement durable et qu’ils souhaitent diminuer leur empreinte écologique», commente la présidente de l‘ACPUM, Isabelle Daoust.

La proportion de répondants qui ne viennent jamais en voiture au travail ou qui ne le font qu’exceptionnellement atteint 63 %, en hausse de 4 % depuis 2015. Ils sont nombreux à venir sur le campus en vélo, mais 44 % aimeraient disposer d’endroits sécuritaires pour garer leur bicyclette. Autant souhaitent que des douches soient mises à leur disposition.

Deuxième sondage

Ce coup de sonde, auquel 60 % des membres de l’ACPUM ont répondu, permet de présenter un tableau de la situation actuelle. On sait par exemple que, pour 37 % des membres, ce sont des «valeurs écoresponsables» qui motivent leur choix de moyen de transport pour venir au travail; 30 % évoquent plutôt les «saines habitudes de vie».

Mais l’intérêt de cette consultation est qu’elle reprend essentiellement les thèmes abordés en 2015 par l’ACPUM, qui voulait connaître les priorités de ses membres pour défendre les dossiers qui leur tiennent à cœur auprès de la direction universitaire. «On peut bien voir d’un sondage à l’autre ce qui a évolué et cela va nous aider à orienter nos démarches», dit la présidente.

Par exemple, les véhicules électriques étaient considérés il y a quatre ans comme coûteux. Aujourd’hui, c’est différent. Quelque 52 % des répondants possèdent une auto électrique ou hybride ou ont l’intention d’en acquérir une. Un peu moins du quart (22 %) voient l’ajout de bornes électriques sur le campus comme une mesure incitative à l’achat d’une voiture électrique.

«Ce qu’il faut retenir de cette consultation, indique Mme Daoust, c’est que notre communauté tend à adopter de saines habitudes de vie. Tout ce qui est lié au développement durable est souhaitable à ses yeux.»